ANTIFASCISME, SIONISME ET GÉNOCIDE À GAZA
Pedro
Pierre, mai 2025.
1. DATES DE L'INVASION CONTINUE DE LA PALESTINE PAR ISRAËL
- Avant 1947, les
Britanniques colonisaient la Palestine. Les Juifs ne représentaient
qu’un tiers de la population et possédaient 6 % des terres. Il n’y avait aucun
problème de coexistence entre les trois religions : juive, chrétienne et
musulmane.
- 1947 : L'ONU (Organisation des
Nations Unies), sans consulter les Palestiniens, accorde 56 % du
territoire pour la création d'un État juif, qui devient l'État « reconnu »
d'Israël, mais sans reconnaître la Palestine, une injustice flagrante qui
perdure encore aujourd'hui. Jérusalem et Bethléem étaient
divisées en secteurs séparés.
- 1948 : Une guerre
d'invasion israélienne
réduit la Palestine à son strict minimum : Jérusalem divisée en deux, la
Cisjordanie envahie par des colonies et Gaza contrôlée par Israël. Les
hauteurs du Golan, à la frontière avec la Jordanie, ont été occupées par
Israël à la Syrie lors de la guerre de 1967. La Palestine est devenue un
vaste camp de concentration ‘digne d’Hitler’.
2. FASCISME SIONISTE ET GÉNOCIDE
- Le gouvernement
israélien est gouverné par l’idéologie sioniste qui existe depuis
le 19e siècle. Son objectif principal est de reconquérir le Grand
Israël, qui s’étendrait du Nil en Égypte jusqu’à l’Euphrate en Irak.
- L’objectif de l’Europe
en établissant Israël au Moyen-Orient était de contrôler la
région et de bénéficier de son pétrole.
- Les colonies
israéliennes en Palestine continuent d’exister et de se multiplier
: environ 475.000
Israéliens vivent dans des colonies en Cisjordanie, tandis que 230.000
Israéliens vivent à Jérusalem-Est, le secteur palestinien. Les
colonies ont augmenté de 250 % pendant la première administration de Trump !
- L’ONU maintient sa position
selon laquelle les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens
occupés sont illégales et constituent une violation flagrante
du droit international.
- L’actuelle guerre à Gaza a commencé le 7
octobre 2023 : deux ans et demi de bombardements sur la population civile.
Selon les chiffres officiels du ministère de la Santé de Gaza, au 4 mars 2025,
61.709 personnes ont été tuées par les bombardements, principalement des
civils, dont 17.492 enfants et plus de 10. 000 femmes. Le nombre de blessés
s'élève à plus de 111.588 personnes. Les disparus sont plus de 14.222 personnes
et enfants orphelins 40.000 !
- Les maladies infectieuses
atteignent plus de 100 0.0 cas de diarrhée, 150.000 cas d’infections des voies
respiratoires supérieures et de nombreux cas de méningite et d’éruptions
cutanées. Les hôpitaux sont tous détruits. Selon l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), la malnutrition a atteint des niveaux critiques chez 93 % de
la population de Gaza. La revue médicale britannique The Lancet estime que le
nombre réel de morts dans la bande de Gaza pourrait s’élever que 186.000, en
prenant en compte les décès directs indirects causés par la guerre, comme le
manque de soins médicaux et de nourriture. Une autre étude estime qu’au moins
62.413 personnes sont mortes de faim à Gaza et qu’au moins 5.000 personnes sont
mortes par manque d’accès aux soins médicaux pour des maladies chroniques.
Un
représentant des Nations Unies a résumé ainsi l'étendue des dégâts matériels :
« L'enclave est actuellement ensevelie sous 40 à 50 millions de tonnes
de gravats […] Il faudra environ 30 milliards de dollars pour
reconstruire Gaza, où près de 70 % des infrastructures, 60 % des
habitations et 65 % des routes ont été détruites. Selon l'Observatoire
euro-méditerranéen des droits de l'homme, le nombre de bombes larguées pendant
les six premiers mois de la guerre est de 70.000 tonnes ! ». Quelle
catastrophe ! Une honte pour toute l'humanité.
- À la fin de
l’administration Biden , des pourparlers de paix avaient lieu.
Sous la deuxième administration Trump, et avec son approbation, les
bombardements ont repris et se sont étendus à la Cisjordanie... dans
le but de chasser les Palestiniens de Gaza, d'exploiter le pétrole au large de
ses côtes et de sécuriser un important oléoduc en provenance des pays du Golfe
Persique.
- Le 19 juillet 2024,
la Cour pénale internationale de La Haye , aux Pays-Bas, a
statué que les colonies israéliennes « violent le droit international » car cela
« équivaut à une annexion permanente qui entrave l'autodétermination
palestinienne ». Il a donc ordonné à Israël de « cesser ses activités de
colonisation et d’évacuer les colons ».
- En décembre 2023,
l'Afrique du Sud avait dénoncé la guerre d’Israël comme un génocide,
soutenue par un groupe de pays dont l'Organisation de la coopération islamique
(OCI, 57 membres), dont l'Iran, l'Irak, le Liban et l'Arabie saoudite. Sept
autres pays soutiennent également cette affirmation : la Bolivie, la Jordanie,
la Malaisie, les Maldives, la Namibie, le Pakistan et la Turquie. La Colombie
s’est également prononcée contre ce génocide.
3. LA LUTTE ANTIFASCISTE
- Le fascisme est le
dernier recours du capitalisme néolibéral pour se maintenir. C’est pourquoi
l’impérialisme américain encourage les gouvernements d’extrême droite sur tous
les continents. À travers l’OTAN et la guerre en Ukraine, le fascisme se
développe en Europe.
- Le président Noboa vient
de rendre visite au Premier ministre israélien Netanyahu ! Depuis les
trois derniers gouvernements, Israël aide l’Équateur à surveiller
systématiquement électroniquement la population équatorienne.
-
Des réunions de gouvernements fascistes ont lieu régulièrement en Europe
et en Amérique latine. Cela est en route depuis les années 1970.
- Un élément
supplémentaire étroitement lié à cette nouvelle reconfiguration du fascisme est
l’expansion des églises évangéliques en Amérique latine et dans les
Caraïbes. Dans certains pays d’Amérique centrale, elles constituent la
majorité des paroissiens ; au Brésil elles sont environ un tiers et en
Argentine environ 20 %. En Équateur, les évangéliques suivent les mêmes
chemins. Ce pentecôtisme partisan de l’extrême droite est particulièrement
actif lors des élections nationales.
- Les manifestations antifascistes se
multiplient en Europe et dans toute l’Amérique du Nord, centrale et du Sud.
L’administration Trump poursuit les organisations et les universités qui
soutiennent la cause palestinienne.
- Actuellement, la lutte
antifasciste en Amérique latine est menée par le gouvernement
vénézuélien. Depuis septembre dernier, plusieurs rassemblements internationaux
antifascistes ont eu lieu à Caracas : rassemblements de mouvements sociaux et
de partis de gauche, d' organisations de femmes et de la jeunesse. Une
coordination internationale de ces organisations est en train de s'organiser.
Des instituts de formation sont créés à Caracas pour faire face au fascisme.
- Au niveau de l' Église
catholique, le pape François a condamné les bombardements à Gaza et en
Cisjordanie et qualifié la guerre israélienne de génocide. Le pape Léon 14 a
déjà prôné la paix en Palestine.
4. LA PALESTINE VAINCRA LE FASCISME ET SERA À NOUVEAU LIBRE ET
GRANDE
La mort de dizaines de
milliers de Palestiniens, les centaines de milliers de blessés et les
souffrances de millions de personnes, en particulier des femmes et des enfants,
ne sont pas vains. La Palestine se dresse a la face du monde entier qui est
complice de sa destruction… Mais la solidarité internationale grandit… car elle
est la tendresse des peuples et elle est invincible. La puissance du bien
vaincra la honte du mal.
Merci pour votre
solidarité avec la Palestine ; c'est une manifestation de la tendresse des
peuples et de l’amour de Dieu pour tant de victimes innocentes.
Palestine,
peuple de feu et antifasciste
Dans
l’arène brûlante de la résistance,
des
voix s'élevèrent en toute conscience.
Palestine,
blessée, mais jamais vaincue :
elle
a courageusement brodé sa flamme ardente.
Il
n’y a pas de mur qui emprisonne la dignité,
ni
d’armée pour écraser la vérité.
Avec
des pierres, avec des larmes, avec des mains ouvertes,
ils
sont en train de briser les chaînes et de franchir les frontières.
Antifascistes
de la terre et du feu,
Ils
n’ont pas détenu leur marche ferme et décidée.
Révolution
dans l'histoire enregistrée,
avec
du sang et de l'espoir, ils ne seront jamais réduits au silence.
Aujourd’hui,
sa liberté n’est pas seulement son histoire :
C'est
le cri du peuple, c'est un chant de gloire.
Car
à chaque étape est la lutte frontale pour la liberté,
Vive
la Palestine… libre, immortelle !
Jenny
Arana Borja – Poète palestinienne – Guayaquil, mai 2025
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